lundi 17 mai 2010

Merci Léo ... !

Léo Ferré
La Solitude

Je suis d'un autre pays que le vôtre, d'un autre quartier, d'une autre solitude.
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse. Je ne suis plus de chez vous.
J'attends des mutants. Biologiquement je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure. Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais...

La Solitude...

Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis.
Ils ont été coulés demain matin. Si vous n'avez pas dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c'est derrière, la nuit c'est le jour. Et...

La Solitude...

Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt ou de voie libre. Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau. Et pourtant... 

Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur", les mots que vous employez n'étant plus "les mots" mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. Mais...

La Solitude...

Le Code civil nous en parlerons plus tard. Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable. Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties.
Je voudrais m'insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité. La lucidité se tient dans mon froc.


MERCI Léo !


Envie de le dire ... pas les mots ... pas ceux qu'il faut ou faudrait ... j'ai repris quinze fois le titre, si je ne me retenais pas j'y serais encore dans dix heures ... alors pour le texte ... si il avait fallut que je finisse par le pondre moi même, vous auriez dû l'attendre quelques mois ....

il faut ... il faudrait ... je devrais peut être ... oui ... mais non ... mais si ... fait si, ne fait pas ça ... mais si bien sur fait le, et dis le ... non arrête ... laisse courir ...oh que t'es con ! ... oui mais ... oh ça va arrête et va te coucher ... oui mais avant ? Je poste ou je laisse en brouillon ... ? => poste ! / enregistre le brouillon ! / poste ! / enregistre le brouillon ! / poste ! / enregistre le brouillon ! / poste ! / enregistre le brouillon ! / poste ! / enregistre le brouillon ! / poste ! / enregistre le brouillon ! / poste ! / enregistre le brouillon ! .... je ne sais même pas comment ça va finir (surement avec un pile ou face quelconque ... pièce de monnaie, ou si le chiffre des minutes en bas à droite sur l'écran est pair ou impair ... ou si je gagne une partie d'échec contre l'ordinateur en mode difficulté truc/bidule sans reprendre aucun de mes coups ... ou une autre connerie du genre tout à fait digne d'un type qui a parfois du mal à prendre des décisions importantes sans s'en remettre au "destin ?" ou disons plutôt un petit garçon qui n'a commencé que beaucoup trop tard à apprendre à savoir prendre une décision, qui a trop longtemps fait ce qu'on lui dictait ... et qui n'a pas su comment faire lorsqu'il s'est retrouvé seul)

D'ailleurs pour clore ce billet je vous conseille si vous ne l'avez pas déjà lu :

L'Homme-dé de Luke Rhinehart traduit en français par Didier Coste

Bonne nuit à toutes et à tous ... à très bientôt

Free Hugs en plus du buffet ... je me sens d'humeur Humaniste ! ;-)

(PS : non, les noms soulignés ne sont pas des liens ... pas envie de faire de pub, juste de rendre hommage, je suis certain que vous saurez les retrouver sans mon aide si vous en avez l'envie ;-) )

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